lundi 10 mars 2014

Rueil, une ville qui a oublié sa jeunesse



A parcourir les pages glacées du document qui tient lieu de programme à la liste menée par Monsieur Ollier, on se demande où est passée la jeunesse !
Comme on a pu constater pendant l’actuelle mandature qu’il n’y a aucune politique pour les jeunes citoyens, Patrick Ollier continue, pour la période 2014-2020, de les négliger.

Que demandent les jeunes de notre ville ?
  • Ils veulent pouvoir améliorer leurs connaissances, en plus de leurs études, pour mettre toutes les chances de leurs côtés lorsqu’ils seront en recherche d’emploi ;
  • Ils veulent pouvoir aussi se détendre, pratiquer des activités culturelles, sportives, se retrouver entre amis et discuter de passions communes;
  • Lorsqu’ils accèdent à un emploi, ils veulent pouvoir prendre leur indépendance et quitter le cocon familial…


Or, que voit-on à Rueil ?

  • une médiathèque en centre-ville qui concentre l’essentiel des supports, des bibliothèques de quartiers pauvres en fonds documentaires, l’ensemble avec des horaires d’ouverture restreints, peu accessibles lorsqu’on étudie ou travaille ;
  • si l’offre de sport est diversifiée (avec cependant une politique tarifaire contestable et une localisation rendant inaccessibles certaines pratiques), aucun lieu n’est dédié à la jeunesse concernant la culture, comme une MJC où ils pourraient échanger, se former et pratiquer certaines de leurs passions :

o   cours de photographie, de vidéo (film et montage), de danse, de théâtre…
o   découverte d’activités culturelles : musiques actuelles, débats citoyens, art contemporain, culture hip hop, slam…

  • le cout du logement qui ne cesse d’augmenter ne leur permet pas de s’installer dans la ville où ils ont leurs attaches familiales…


Bien sûr, on remarque un (très léger) saupoudrage d’activités jeunesse, comme le hip hop et la boxe dans un certain quartier populaire ! Ne peut-on imaginer que ces activités pourraient être un vecteur de lien social entre l’ensemble des jeunes rueillois et le proposer aussi à la Jonchère ou au centre-ville ?

On voit bien par celà que Monsieur Ollier a une idée bien arrêtée de l’action de la municipalité dans ces domaines, à savoir qu’il faut surtout faire savoir, à défaut d’agir réellement.

Monsieur Ollier, votre politique est-elle un aveu de l’intérêt que vous portez à la jeunesse de votre ville ? Cette jeunesse vous semble-t-elle négligeable ? Doit-elle être cantonnée dans des clichés d’un autre âge ?

Une seule solution à cet état de fait, la liste « Construire Rueil 2020 », qui n’a pas fait l’impasse sur la jeunesse.

Les 23 et 30 mars, votez « Construire Rueil 2020 » avec Bertrand Rocheron !

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