vendredi 14 mars 2014

Rueil-Malmaison : l'omerta sur les emprunts toxiques se poursuit !

Dans son édition abonnés, le journal Le Monde publie ce soir un article très explicite sur certaines communes françaises qui tentent encore de masquer des erreurs de gestion aux conséquences potentiellement lourdes (http://abonnes.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2014/03/13/ces-villes-qui-refusent-de-parler-d-emprunts-toxiques_4381505_4355770.html).
Sans surprise, la municipalité de Rueil-Malmaison fait partie des 5 illustrations en la matière proposées par les journalistes financiers de la rédaction du quotidien.

Depuis 2009, nous alertons les Rueillois sur le niveau d'endettement très important de notre commune, mais aussi sur certains emprunts contractés, dont la toxicité ne fait aucun doute.

Signer un emprunt dont le taux est basé sur le relevé annuel (la veille de la date anniversaire de la signature) de parités monétaires (yen/dollar US, euro/franc suisse,...) relève de l'inconséquence la plus totale !

La Chambre régionale des comptes balaye le "suivi méticuleux" de ces emprunts dont se targue l'équipe en place.

« Le suivi méticuleux de l'évolution des taux reposait quasiment exclusivement sur la compétence et la présence du directeur général adjoint chargé des finances, de son directeur financier et d'une autre personne (en congé de maladie au moment des contrôles sur place) », note la Chambre. Une fragilité qui fait douter de la capacité de la commune à bien renégocier ses emprunts risqués, a fortiori en l'absence de transparence sur ces mêmes données (montant, taux, durée, coût de sortie…).

Par ailleurs, dans le cas d'une modification brutale des parités très instables sur lesquelles reposent ces emprunts, le maire et son adjoint aux finances n'auraient d'autre choix que de se résoudre à payer très cher pour sortir de l'emprunt, signé dans la seule perspective d'obtenir des avantages à très court terme.

Encore une fois, Patrick Ollier et son équipe sont pris en flagrant-délit d'incompétence.

Mais au final ce sont toujours les Rueillois qui payent l'addition.

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