Avez-vous vu le film
« Good bye Lenin ! » ? L’histoire se résume ainsi :
« Alex, un jeune
Berlinois de l'Est, apprend la chute du mur alors que sa mère est dans le coma
à la suite d'un infarctus. Celle-ci a toujours été quelqu'un d'actif,
participant avec enthousiasme à l'animation d'une chorale.
Les mois passent et le
coma continue. La ville se transforme, les voitures occidentales sillonnent les
rues, les publicités envahissent les murs. Au bout de huit mois, elle ouvre les
yeux dans une ville qu'elle ne peut plus reconnaître. Alex veut absolument lui
éviter un choc brutal que son cœur affaibli ne pourrait supporter.
Profitant de son
alitement, avec l'aide de sa famille et de ses amis, il reconstruit autour
d'elle son univers familier, convoque les jeunes chanteurs de la chorale,
sollicite l'aide d'un ancien cosmonaute, reconverti en chauffeur de taxi, et
s'efforce de faire revivre la RDA dans les 79 m² de l'appartement, remis aux
normes socialistes. »
M. Ollier l’a certainement
vu, et veut certainement faire la même chose aux Rueillois. Il veut empêcher
les Rueillois de voir et prendre conscience que la ville a évolué et s’est
modernisée : la population a augmenté, la mixité s’est renforcée, le
transport est devenu insuffisant, les jeunes sont plus nombreux et plus actifs,
les infrastructures ne sont plus adaptées aux personnes handicapées… Et surtout
Rueil n’est plus seule, et doit vivre et côtoyer d’autres grandes villes dans
un des départements les plus importants et les plus innovants de France.
Comprenez alors que
Rueil-Malmaison ne peut plus rester « une ville de province aux portes de
Paris » telle que souhaité et voulu par M. Baumel et M. Ollier. Comme l’a
si bien expliqué Bertrand Rocheron dans son programme « Rueil ne peut
être pensée éternellement comme un îlot, une ville provinciale aux portes des
évolutions, innovations et restructurations qui modifient l’Ouest
parisien. »
Alors place à la
modernité ! Place au changement ! Place à la jeunesse ! Place à
« Construire Rueil 2020 » !
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