lundi 10 mars 2014

Les inégalités entretenues à Rueil-Malmaison



Rueil-Malmaison souffre de nombreuses inégalités, sociales ou spatiales. Loin de s'en préoccuper, Mr Ollier s'est engagé dans son programme à les entretenir, certaines vont même augmenter.

Dans ses discours, Mr Ollier aime à parler du centre-ville comme d'un cœur, cette métaphore organique lui permet de justifier sa politique extrêmement centrée sur ce seul quartier. Mais, il faut rappeler que Rueil n'est pas cette petite ville de province à la porte de Paris qu'il décrit. Pour que le rayonnement du centre puisse réellement profiter à l'ensemble de la ville, comme le sous-entendrait cette métaphore, il eut fallu avoir un réseau de transport en commun bien plus conséquent, ou être en présence d'une ville moins étendue. Rueil-Malmaison, avec ses 14,5 km², est la plus grande ville des Hauts-de-Seine. De fait, le centre-ville regroupe la grande majorité des événements culturels qui ont lieu à la médiathèque et au TAM. Autre exemple de cette démesure du centre-ville, la médiathèque attire à elle seule une très grande majorité des fonds de la ville en dotation de médias en disponibilité pour le prêt, laissant les petites bibliothèques de quartier bien démunies. Le maire s'entête dans son idée inappropriée au lieu de tenter de réduire ces inégalités spatiales. Or, il est urgent d'y faire face, surtout lorsque l'on compare le nombre des habitants du centre-ville avec celui des autres quartiers, et cette disparité va encore s'accroître entre autre avec le projet d'écoquartier. Le maire n'a pas su s'adapter aux particularités géographiques de Rueil-Malmaison et s'enfonce dans ces inégalités spatiales.


Les élections approchent et le maire commence à s'alarmer de l'état des finances de la ville, il ne se rend compte que maintenant de sa gestion catastrophique. Pour y remédier, il propose une diminution des effectifs plutôt qu'une révision des barèmes d'attribution des subventions de la ville. Or cette diminution fait supporter ses erreurs de gestion à l'ensemble de la population de manière non proportionnelle aux capacités contributives. Elle va se traduire par une réduction du service public, alors même que de nombreuses subventions sont distribuées de manière trop importante à des foyers qui n'en n'ont pas besoin. La révision des tarifs budgétaires permettrait ainsi de faire supporter de manière plus proportionnelle les efforts budgétaires de la ville sans pour autant supprimer de subventions ou diminuer la qualité du service public communal. Par ses mesures, le maire s'engage à aggraver les inégalités sociales.

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